Présentation du Club

Fondé en 1985, le Kime Club de Bourges est une association (loi 1901) dédiée à l’enseignement et à la pratique du karaté Shotokan. Affilié à la Fédération Française de Karaté (FFKARATE – n°180006) et agréé par le Ministère de la Jeunesse et des Sports (n°1812585), notre club accueille les pratiquants de tous niveaux, dans un cadre convivial et dynamique.

Nos entraînements sont ouverts à tous, que vous soyez débutant souhaitant découvrir le karaté ou pratiquant confirmé cherchant à perfectionner votre technique. Chacun progresse à son rythme, selon ses objectifs et son engagement personnel.

Le karaté Shotokan, style le plus pratiqué au monde, a été développé par Gichin Funakoshi à partir de divers arts martiaux traditionnels. Il repose sur trois piliers fondamentaux :

  • Kihon : les bases et techniques fondamentales
  • Kumite : le combat et l’application des techniques
  • Katas : enchaînements codifiés de mouvements représentant des combats imaginaires

Rejoignez-nous pour découvrir, apprendre et progresser dans une ambiance motivante et respectueuse des valeurs du karaté. 🥋🔥

Nous pratiquons le karaté au sein des établissements militaires, où nous avons à disposition un dojo le mercredi, vendredi et samedi. Le mardi et le jeudi, nous serons dans le gymnase. Vous pourrez voir sur votre droite les différents espaces en question.

Hommage à Jean-Pierre guillou

Senseï* Jean-Pierre GUILLOU,  figure la plus ancienne du KIME-CLUB de BOURGES, s’est éteint à l’âge de 64 ans, vendredi 27 mars 2020 des suites d’une longue maladie.

Au milieu des années 1980, il commence la pratique du karaté avec peut-être comme catalyseur de cet engouement, Bruce Lee, ce chinois de Hongkong pratiquant le Kung Fu avec une telle rapidité, agilité et efficacité dans ces œuvres cinématographiques que beaucoup se dirigèrent vers la pratique des arts martiaux à cette époque en Occident.

Il intègre alors le nouveau club de karaté KIME CLUB de BOURGES (créé en 1985) où il progresse jusqu’à la ceinture marron en quelques années sous la direction de Pascal FAUCHE.

Dès 1990, il se voit confier l’encadrement du club (9 enfants) sous la responsabilité d’un haut gradé du Cher, Patrick BOUCHAIB, à la condition de passer sa ceinture noire et son diplôme d’instructeur fédéral (DIF) dans l’année : pas de tatamis à cette époque, le préau de l’école des Pijolins fera office de dojo*.

La détermination de Jean-Pierre est sans faille et, il enseignera le karaté depuis la rentrée 1990 et, sans ménager son temps, d’années en années, il se verra accueillir jusqu’à près d’une centaine d’élèves. Il obtiendra son  2ème dan de karaté style shotokan en mars 1997, témoignant de sa volonté de progresser dans sa discipline.

Parallèlement, il se passionnera, dès 1996, pour la pratique du ko-budo* (armes traditionnelles d’Okinawa) sous l’égide de Didier GUIBERT élève de Maître CHINEN, qui viendra de Beaugency (45) pour effectuer des stages d’initiation à BOURGES. Il appréciera particulièrement le maniement de ces armes qui demande à la fois, attention, précision et rigueur. Qui plus est, cette pratique témoigne d’une pratique ancestrale au Japon : un vrai gage d’authenticité.

Bien plus qu’un professeur, il était aussi un coach de caractère qui a contribué au développement personnel de nombreux élèves en les aidant à se forger un caractère à la hauteur des épreuves de la vie qui les attend. Le karaté demeure une formidable école de rigueur et d’endurance.

Tous le remercient pour tout ce temps consacré à former des générations de budokas* de tous âges et de toutes origines.

Plus de 1000 élèves ont poussé la porte du Kime Club à Bourges et, pour celles et ceux qui avaient le plus de détermination, Jean-Pierre les a accompagnés en compétition mais aussi jusqu’à l’obtention de leur ceinture noire : pas moins de 12 ceintures noires ont vu leurs efforts récompensés. Pour compléter sa recherche dans la pratique des arts martiaux, c’est tout naturellement qu’il s’est dirigé en 2010 vers la pratique du Iaïdo*, l’art subtil du dégainé-frappé du sabre des samouraïs, complétant ainsi son voyage sur la voie du bushido*. Là encore, sa rigueur et sa passion le dirige vers la ceinture noire. Enfin, pour ajouter à son enseignement, il pratiquait l’Aunkaï* depuis 2 ans.

Le chemin est sans fin pour le budoka qu’était Jean-Pierre passionné par l’atteinte des sommets : le Mont Blanc faisait aussi partie de ses conquêtes où, là aussi, le pire ennemi est soi-même.

Bravo Jean-Pierre ! Tous gardent de lui le souvenir de son humanité.

Nos pensées l’accompagnent dans son long voyage.